Sujets connexes :
Posté par secrétaire
le 17/09/2011
Elle s'est occupé(e) de moi ?
faut-il faire l'accord ? :
"elle s'est occupée de moi" ou bien "elle s'est occupé de moi"
MERCI
"elle s'est occupée de moi" ou bien "elle s'est occupé de moi"
MERCI
1. Commentaires (6)
Posté par secrétaire
le 17/09/2011
Dans un rapport de stage "elle m'a fait mon affaire" ne veut rien dire.
Un tuteur s'occupe d'un stagiaire.
Merci à ceux qui voudraient bien vouloir me répondre. LE FAIT que le verbe soit intransitif, me semble-t-il, me perturbe.
Un tuteur s'occupe d'un stagiaire.
Merci à ceux qui voudraient bien vouloir me répondre. LE FAIT que le verbe soit intransitif, me semble-t-il, me perturbe.
Posté par orphée
le 18/09/2011
C'était de l'humour et du second degrés ...
Posté par kiloGrammaire
le 18/09/2011
D'après cette page sur le participe passé des verbes pronominaux, "s'occuper de" est un verbe pronominal pur, qui par conséquent s'accorde avec le sujet
=>
elle s'est occupée de moi.
=>
elle s'est occupée de moi.
Posté par orpheu48
le 18/10/2011
Il y a une logique d'accord dans tout cela.
Dans un verbe pronominal, le pronom est soit un complément d'objet direct, soit un complément d'objet indirect. Dans le premier cas, il y a accord: "elle s'est mise à l'anglais". Dans le deuxième, il n'y a pas d'accord, car un participe passé ne s'accorde pas avec un complément d'objet indirect: "Elle s'est permis (et non "permise") une incartade"; ici le pronom "se" (s')est complément indirect caché: "Elle a permis une incartade à elle-même".
Je ne sais pas si j'utilise le bon terme pour parler d'un complément indirect 'caché', voulant parler d'un complément qui parait direct parce que la préposition qui généralement le précède (ce pour quoi on le qualifie d'indirect) est absente dans le cas d'une construction pronominale. Dans notre exemple on permet à quelqu'un, éventuellement à soi-même, de faire quelque chose. Il en est de même pour "promettre" et quelques autres.
En somme, la construction pronominale ne fait nullement exception par rapport aux règles générales de l'accord:
Deux choses comptent: la 'nature' du complément (jamais d'accord lorsqu'il est indirect) et la position dans la phrase du complément d'objet direct (COD), qu'il est certes parfois difficile de repérer:
Dans "... la robe qu'elle s'est fait coudre" le COD de "fait" est la proposition infinitive "coudre". C'est pourquoi "fait" ne s'accorde ni avec "elle", qui est un complément indirect 'caché', ni avec "robe", qui est représentée par le pronom relatif "que (qu')", qui est le COD de "coudre".
Par contre ou en revanche (coucou les puristes!), dans "...la robe qu'elle s'est faite", faite s'accorde avec "que" représentant "la robe". Si un avocat impécunieux se confectionnait lui-même une robe de fortune, on écrirait aussi "... la robe qu'il s'est faite".
Dernière construction à laquelle je pense: cette femme d'affaires "s'est faite elle même", où "se (s')" est bien le COD. Mais "elle s'est construit une carrière" ("carrière" est le COD). Espérons qu'elle vit bien ses week-ends dans la maison qu'elle s'est fait concevoir par un architecte renommé, grâce aux revenus que lui ont apportés cette carrière qu'elle s'est faite elle-même.
Dans un verbe pronominal, le pronom est soit un complément d'objet direct, soit un complément d'objet indirect. Dans le premier cas, il y a accord: "elle s'est mise à l'anglais". Dans le deuxième, il n'y a pas d'accord, car un participe passé ne s'accorde pas avec un complément d'objet indirect: "Elle s'est permis (et non "permise") une incartade"; ici le pronom "se" (s')est complément indirect caché: "Elle a permis une incartade à elle-même".
Je ne sais pas si j'utilise le bon terme pour parler d'un complément indirect 'caché', voulant parler d'un complément qui parait direct parce que la préposition qui généralement le précède (ce pour quoi on le qualifie d'indirect) est absente dans le cas d'une construction pronominale. Dans notre exemple on permet à quelqu'un, éventuellement à soi-même, de faire quelque chose. Il en est de même pour "promettre" et quelques autres.
En somme, la construction pronominale ne fait nullement exception par rapport aux règles générales de l'accord:
Deux choses comptent: la 'nature' du complément (jamais d'accord lorsqu'il est indirect) et la position dans la phrase du complément d'objet direct (COD), qu'il est certes parfois difficile de repérer:
Dans "... la robe qu'elle s'est fait coudre" le COD de "fait" est la proposition infinitive "coudre". C'est pourquoi "fait" ne s'accorde ni avec "elle", qui est un complément indirect 'caché', ni avec "robe", qui est représentée par le pronom relatif "que (qu')", qui est le COD de "coudre".
Par contre ou en revanche (coucou les puristes!), dans "...la robe qu'elle s'est faite", faite s'accorde avec "que" représentant "la robe". Si un avocat impécunieux se confectionnait lui-même une robe de fortune, on écrirait aussi "... la robe qu'il s'est faite".
Dernière construction à laquelle je pense: cette femme d'affaires "s'est faite elle même", où "se (s')" est bien le COD. Mais "elle s'est construit une carrière" ("carrière" est le COD). Espérons qu'elle vit bien ses week-ends dans la maison qu'elle s'est fait concevoir par un architecte renommé, grâce aux revenus que lui ont apportés cette carrière qu'elle s'est faite elle-même.
visiteur (A. Lambert)
le 18/05/2023
Pourtant....
Si les participes passés sont bien accordés, vous avez hélas commis une erreur.
Vous auriez dû écrire "grâce aux revenus que lui a apportés cette carrière...".
Si les participes passés sont bien accordés, vous avez hélas commis une erreur.
Vous auriez dû écrire "grâce aux revenus que lui a apportés cette carrière...".
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commentaire
Ni l'un ni l'autre ne convient ... ou ... ne conviennent ?
De toutes les façons, il ne faut pas dire " elle s'est occupée de moi " mais " elle m'a fait mon affaire " !