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La réforme orthographique de 1990 a rétabli le tréma sur le U pour bien préciser que le U seul se prononce.
Faut-il donc écrire: "Quoi qu'on argüe", ou bien "Quoi qu'on arguë", comme l'écrivit Voltaire (Goût): "Je suis toujours ce juge intègre Qui toujours parle, arguë et contredit" ???
Faut-il donc écrire: "Quoi qu'on argüe", ou bien "Quoi qu'on arguë", comme l'écrivit Voltaire (Goût): "Je suis toujours ce juge intègre Qui toujours parle, arguë et contredit" ???
1. Commentaires (3)
Posté par Verbo
le 04/03/2013
Merci, Crisix, pour votre contribution. Il est évident que le tréma s'impose dès lors que le "u" suit un "g".
Posté par silverfox199
le 13/04/2013
argüer
Je ne m'aviserais certainement pas "d'argumenter" sur la question, d'où mon choix pour un autre verbe, héhé
Je ne m'aviserais certainement pas "d'argumenter" sur la question, d'où mon choix pour un autre verbe, héhé
Habituellement, on écrit "arguer" sans tréma, même si on prononce le "u" (ainsi argue rime avec Montaigu)
arguër est un aberration. Que faire du tréma lorsque la forme conjuguée ne contient pas de e, on le supprime ou bien on le transfère vers une autre voyelle ? nous arguöns ? nous arguämes ?!