Sujets connexes :
Bonjour. Comment accordez-vous le verbe "confier" dans la phrase : "Les missions qu'elle s'est vue confiées" ou bien "les missions qu'elle s'est vue confier" ?? Merci
1. Commentaires (18)
Posté par eXionnaire
le 12/10/2011
"les missions qu'elle s'est vu confier"
Posté par Laskar
le 12/10/2011
"vu confier" ?
Sur quelle règle se base une telle réponse ?
Sur quelle règle se base une telle réponse ?
Posté par francois
le 13/10/2011
à ma connaissance lorsque deux verbes se suivent le deuxième et toujours à l'infinitif
Posté par francois
le 13/10/2011
le verbe voir s'accorde avec le sujet "elle" donc le verbe confier n'a pas la fonction de verbe
il suffit de le remplacer par un autre verbe à l'école on apprenait à les remplacer par ces trois verbes "prendre dire ou faire"
il suffit de le remplacer par un autre verbe à l'école on apprenait à les remplacer par ces trois verbes "prendre dire ou faire"
Posté par eXionnaire
le 13/10/2011
en fait, deux verbes qui se suivent ne sont pas forcément à l'infinitif. La question de "se voir confier" a déjà été posée sur un autre forum (http://forum.wordreference.com/showthread.php?t=1054377&langid=6) et la réponse que fait le dénommé Maître Capello est assez claire :
Si comme ici il y a un objet direct (la tâche…), seul l'infinitif est correct. Si se voir est l'auxiliaire d'un passif (c.-à-d. s'il peut être remplacé par le verbe être), c'est le participe passé qu'il faut employer. Exemples :
Elle s'est vu confiée à sa tante. → Elle a été confiée à sa tante. = On l'a confiée à sa tante.
Elle s'est vu confier la tâche de nous faire goûter les plats. → On lui a confié cette tâche.
Elle s'est vu condamnée à la peine capitale. → Elle a été condamnée à la peine capitale. = On l'a condamnée à la peine capitale.
Elle s'est vu condamner un innocent. → Elle a condamné un innocent.
Elle s'est vu confiée à sa tante. → Elle a été confiée à sa tante. = On l'a confiée à sa tante.
Elle s'est vu confier la tâche de nous faire goûter les plats. → On lui a confié cette tâche.
Elle s'est vu condamnée à la peine capitale. → Elle a été condamnée à la peine capitale. = On l'a condamnée à la peine capitale.
Elle s'est vu condamner un innocent. → Elle a condamné un innocent.
Posté par orpheu48
le 01/03/2012
Quant à accorder "vu" ou "vue"...
Il suffit de remarquer que le complément d'objet direct en est la proposition infinitive "confier...", donc neutre, c'est-à-dire masculin.
En effet, elle a vu confier cette tâche (représentée par "qu'") à elle (représentée par "s'".
Il suffit de remarquer que le complément d'objet direct en est la proposition infinitive "confier...", donc neutre, c'est-à-dire masculin.
En effet, elle a vu confier cette tâche (représentée par "qu'") à elle (représentée par "s'".
Posté par FLORAPOESIE
le 02/03/2012
Un peu de révision très utile.
Vous expliquez aussi bien que mon professeur de Français appliqué à la Fac des lettres.
Vous expliquez aussi bien que mon professeur de Français appliqué à la Fac des lettres.
Posté par FLORAPOESIE
le 02/03/2012
Si j'ai bien compris pour confier.
Si la personne est impliquée personnellement il y a accord.
Si elle implique quelqu'un d'autre. Pas d'accord. Elle reçoit le propre reflet de l'action dans son miroir. Il y a accord.
Si le reflet de l'action touche une personne extérieure il n'y a pas d'accord.
Si la personne est impliquée personnellement il y a accord.
Si elle implique quelqu'un d'autre. Pas d'accord. Elle reçoit le propre reflet de l'action dans son miroir. Il y a accord.
Si le reflet de l'action touche une personne extérieure il n'y a pas d'accord.
visiteur (MF)
le 08/07/2013
je rejoins le comm précédent. Je comprendrais bien:
S'il marche dans la forêt:
Il se voit marcher dans la forêt.
S'il donne un prix à qn d'autre:
Il se voit attribuer un prix.
S'il *reçoit* un prix:
Il se voit attribué un prix.
Il faut bien faire une différence entre le dernier et l'avant dernier !?
S'il marche dans la forêt:
Il se voit marcher dans la forêt.
S'il donne un prix à qn d'autre:
Il se voit attribuer un prix.
S'il *reçoit* un prix:
Il se voit attribué un prix.
Il faut bien faire une différence entre le dernier et l'avant dernier !?
Posté par orpheu48
le 12/08/2013
Au visiteur.
Je "sens" que même dans le cas où on lui attribue un prix, la formule correcte est: "Il se voit attribuer un prix". Car lui-même n'est pas attribué: c'est le prix qui lui est attribué, et qui constitue le complément d'objet direct.
Diriez-vous "Le patient (ou la patiente) se voit prescrit (ou prescrite !) un médicament"? Je pencherais plutôt pour "... se voit prescrire un médicament".
Par contre, si une bonne fée me dotait d'un peu plus de compétence, je me verrais doté (participe passé) d'un peu plus de compétence: le pronom me représentant serait là complément d'objet direct, et "un peu plus de compétence" serait un complément d'objet indirect.
Mais si je pense pouvoir contester ainsi le participe passé "attribué" dans l'exemple de l'attribution d'un prix, je ne saurais pas pour autant justifier logiquement l'emploi de l'infinitif "attribuer", si ce n'est par des manipulations hasardeuses de la phrase, en faisant intervenir le sens plus que la forme pour revenir ensuite à cette dernière, comme par exemple "Il voit le jury lui attribuer un prix", puis élision du brave jury et remplacement de "lui" par "se" qui n'est donc pas, malgré les apparences, le complément d'objet direct de "voit", mais indirect (ou d'attribution...)de "attribuer". "Le jury" (ou tout au moins l'allusion à l'instance qui a attribué le prix)reste là en position de sujet caché de l'infinitif "attribuer". En résumé, "il s'est vu attribuer un prix par le jury", avec "le jury" complément d'agent, c'est-à-dire sémantiquement sujet, de "attribuer".
Tandis que je verrais la bonne fée me (complément d'objet direct) doter de nouvelles compétences, qui sont là complément d'objet indirect de "doter".
Mais c'est là beaucoup ratiociner et manipuler...
A suivre et merci pour toute analyse plus poussée, ou plus juste, ou mieux articulée.
Salut bien à tous.
***
Petit complément pour compliquer le débat, comme s'il en était besoin (!):
"Il s'est trouvé surpris par l'orage" et "il s'est vu surprendre par un orage". Bonne recherche!
Je "sens" que même dans le cas où on lui attribue un prix, la formule correcte est: "Il se voit attribuer un prix". Car lui-même n'est pas attribué: c'est le prix qui lui est attribué, et qui constitue le complément d'objet direct.
Diriez-vous "Le patient (ou la patiente) se voit prescrit (ou prescrite !) un médicament"? Je pencherais plutôt pour "... se voit prescrire un médicament".
Par contre, si une bonne fée me dotait d'un peu plus de compétence, je me verrais doté (participe passé) d'un peu plus de compétence: le pronom me représentant serait là complément d'objet direct, et "un peu plus de compétence" serait un complément d'objet indirect.
Mais si je pense pouvoir contester ainsi le participe passé "attribué" dans l'exemple de l'attribution d'un prix, je ne saurais pas pour autant justifier logiquement l'emploi de l'infinitif "attribuer", si ce n'est par des manipulations hasardeuses de la phrase, en faisant intervenir le sens plus que la forme pour revenir ensuite à cette dernière, comme par exemple "Il voit le jury lui attribuer un prix", puis élision du brave jury et remplacement de "lui" par "se" qui n'est donc pas, malgré les apparences, le complément d'objet direct de "voit", mais indirect (ou d'attribution...)de "attribuer". "Le jury" (ou tout au moins l'allusion à l'instance qui a attribué le prix)reste là en position de sujet caché de l'infinitif "attribuer". En résumé, "il s'est vu attribuer un prix par le jury", avec "le jury" complément d'agent, c'est-à-dire sémantiquement sujet, de "attribuer".
Tandis que je verrais la bonne fée me (complément d'objet direct) doter de nouvelles compétences, qui sont là complément d'objet indirect de "doter".
Mais c'est là beaucoup ratiociner et manipuler...
A suivre et merci pour toute analyse plus poussée, ou plus juste, ou mieux articulée.
Salut bien à tous.
***
Petit complément pour compliquer le débat, comme s'il en était besoin (!):
"Il s'est trouvé surpris par l'orage" et "il s'est vu surprendre par un orage". Bonne recherche!
visiteur (Incongruté ! !)
le 18/02/2014
Visiteur a raison !
Je me suis vue attribuées des tâches de ...
"Ici ce sont "les tâches" qui me sont attribuées", ici c'est le complément d'objet qui fait l'action sur le "Je". L'inverse serait : "Je me suis vue attribuer des tâches à mes collaborateurs qui ne les convenaient pas" ... Ici c'est clairement le "je" qui attribue les tâches aux autres...
Donc pour ma part, "visiteur (MF)" a parfaitement raison lorsqu'il attire l'attention sur la différence entre les deux cas, c'est très pertinent, et les gens font très peu attention en général et opter de marquer l'infinitif dans tous les cas. Alors qu'il y a bien une différence.
Je me suis vue attribuées des tâches de ...
"Ici ce sont "les tâches" qui me sont attribuées", ici c'est le complément d'objet qui fait l'action sur le "Je". L'inverse serait : "Je me suis vue attribuer des tâches à mes collaborateurs qui ne les convenaient pas" ... Ici c'est clairement le "je" qui attribue les tâches aux autres...
Donc pour ma part, "visiteur (MF)" a parfaitement raison lorsqu'il attire l'attention sur la différence entre les deux cas, c'est très pertinent, et les gens font très peu attention en général et opter de marquer l'infinitif dans tous les cas. Alors qu'il y a bien une différence.
Posté par orpheu48
le 01/03/2014
à visiteur(Incongruté!!)
Vous diriez donc "Je me suis vu prescrites des séances de kinésithérapie"?
Partons d'une situation simple sans trop de compléments directs ou indirects:
1) Zéro complément du deuxième verbe: "j'ai voulu courir". J'ai voulu quoi? -courir. Le verbe "courir" est une proposition infinitive minimale limitée au verbe. Ce dernier est à l'infinitif.
Une proposition complément d'objet direct (COD) sans conjonction de subordination a son verbe à l'infinitif. C'est une proposition infinitive. C'est certes une convention, convention établie comme règle, qui permet pour une situation donnée d'en écrire la même description grammaticale, commune aux locuteurs de la langue, nous obligeant en quelque sorte à utiliser tous la même forme grammaticale pour comprendre la même chose. Reste aux poètes, en leur génie, le loisir de bouleverser ponctuellement les règles, ce qui leur permet de faire ressortir un impression ou une idée, toujours en établissant ainsi une tension par comparaison avec ce que serait l'usage de la règle orthodoxe.
Mais revenons à nos situations basiques de chez basique, hors procédés poétiques.
2) Un complément d'objet direct du verbe de la proposition infinitive:
"J'ai voulu manger du gigot".
3) "Voilà le gigot que j'aurais voulu manger". Toujours "manger" à l'infinitif, comme dans "voilà la chose que j'aurais voulu faiRe" et non "faiTe". Donc "manger" et non "mangé", et on n'aurait pas non plus dû écrire "mangées" s'il s'était agi de nouilles plutôt que de gigot.
Là aussi "manger" ou "faire" sont des propositions infinitives avec "que" pronom relatif (et non conjonction de subordination -confusion répandue)comme complément d'objet direct du verbe à l'infinitif. La proposition "manger le gigot représenté par 'que'", n'étant pas introduite par une conjonction de subordination, est donc une proposition infinitive, comme dans l'exemple n°(1).
3)"Voilà la veste que j'aurais voulu me faire confectionner". "Voulu" et non "VouluE". "Que" n'est en effet pas un pronom relatif introduisant une proposition subordonnée relative avec le verbe "vouloir" comme verbe. "Que" est ici le COD (complément d'objet direct) de "confectionner", qui est lui-même le COD de "faire" qui est lui-même le COD de "voulu". Quant à "me", c'est le complément d'attribution (CA), qui est de même nature que le complément d'objet indirect(COI), de "confectionner".
Autrement dit "Voilà la veste que j'aurais voulu faire confectionner à moi (à mon intention).
(Le CA est une sorte de COI en ce sens qu'il est introduit par une préposition -ici "à"- éventuellement cachée, comme dans le présent exemple.)
Dans l'exemple des tâches attribuées (exemple de 'Visiteur Incongruté!!'), il y a lieu de décomposer ainsi:
"J'ai vu quoi? -attribuer (verbe de proposition infinitive COD car non introduite par une conjonction de subordination)quoi? -des tâches (COD)de "attribuer"; et les attribuer à qui? -à moi (CA de "attribuer").
De même, pour l'exemple du prix attribué de 'Visiteur MF', "Il se voit attribuer un prix" se décompose en "Il voit quoi? -attribuer un prix (proposition infinitive car elle n'est pas introduite par une conjonction de subordination), les verbe à l'infinitif ayant une forme qui ne s'accorde à aucun complément, ni COD, ni COI, ni CA (qui est ici "se").
C'est la forme imposée de la proposition infinitive complément COD du verbe (ici "vu") de la proposition principale. Cette forme imposée pourrait être différente. Elle l'est dans d'autres langues. Qu'elle soit logiquement bien fondée est donc une question légitime les locuteurs d'autres langues n'étant pas plu bêtes que les émules de Vaugelas; mais elle impose, dès lors qu'elle est ainsi fixée, une logique qui s'ensuit (et non qui la précède) qui est celle que je pense avoir pu expliciter ci-dessus, et qui reste bien incomplète comparée à un vrai ouvrage de grammaire -il en existe...
Par exemple, qu'introduit "que"? Probablement un niveau supplémentaire de complexité dans mes laborieuses constructions, et certainement pas une simplification.
Au secours, Isamatelote, EXionnaire, et autres authentiques grammairiens!
Je peux aussi très bien me tromper, par omission (cf. ma question sur "que"), ou en déc*nnant complètement sur le plan de la logique grammaticale, pourquoi pas?
Salut bien à tous,
Bon printemps -qui approche en termes de dates, et qui est déjà là en termes de météo...
Orph.
Vous diriez donc "Je me suis vu prescrites des séances de kinésithérapie"?
Partons d'une situation simple sans trop de compléments directs ou indirects:
1) Zéro complément du deuxième verbe: "j'ai voulu courir". J'ai voulu quoi? -courir. Le verbe "courir" est une proposition infinitive minimale limitée au verbe. Ce dernier est à l'infinitif.
Une proposition complément d'objet direct (COD) sans conjonction de subordination a son verbe à l'infinitif. C'est une proposition infinitive. C'est certes une convention, convention établie comme règle, qui permet pour une situation donnée d'en écrire la même description grammaticale, commune aux locuteurs de la langue, nous obligeant en quelque sorte à utiliser tous la même forme grammaticale pour comprendre la même chose. Reste aux poètes, en leur génie, le loisir de bouleverser ponctuellement les règles, ce qui leur permet de faire ressortir un impression ou une idée, toujours en établissant ainsi une tension par comparaison avec ce que serait l'usage de la règle orthodoxe.
Mais revenons à nos situations basiques de chez basique, hors procédés poétiques.
2) Un complément d'objet direct du verbe de la proposition infinitive:
"J'ai voulu manger du gigot".
3) "Voilà le gigot que j'aurais voulu manger". Toujours "manger" à l'infinitif, comme dans "voilà la chose que j'aurais voulu faiRe" et non "faiTe". Donc "manger" et non "mangé", et on n'aurait pas non plus dû écrire "mangées" s'il s'était agi de nouilles plutôt que de gigot.
Là aussi "manger" ou "faire" sont des propositions infinitives avec "que" pronom relatif (et non conjonction de subordination -confusion répandue)comme complément d'objet direct du verbe à l'infinitif. La proposition "manger le gigot représenté par 'que'", n'étant pas introduite par une conjonction de subordination, est donc une proposition infinitive, comme dans l'exemple n°(1).
3)"Voilà la veste que j'aurais voulu me faire confectionner". "Voulu" et non "VouluE". "Que" n'est en effet pas un pronom relatif introduisant une proposition subordonnée relative avec le verbe "vouloir" comme verbe. "Que" est ici le COD (complément d'objet direct) de "confectionner", qui est lui-même le COD de "faire" qui est lui-même le COD de "voulu". Quant à "me", c'est le complément d'attribution (CA), qui est de même nature que le complément d'objet indirect(COI), de "confectionner".
Autrement dit "Voilà la veste que j'aurais voulu faire confectionner à moi (à mon intention).
(Le CA est une sorte de COI en ce sens qu'il est introduit par une préposition -ici "à"- éventuellement cachée, comme dans le présent exemple.)
Dans l'exemple des tâches attribuées (exemple de 'Visiteur Incongruté!!'), il y a lieu de décomposer ainsi:
"J'ai vu quoi? -attribuer (verbe de proposition infinitive COD car non introduite par une conjonction de subordination)quoi? -des tâches (COD)de "attribuer"; et les attribuer à qui? -à moi (CA de "attribuer").
De même, pour l'exemple du prix attribué de 'Visiteur MF', "Il se voit attribuer un prix" se décompose en "Il voit quoi? -attribuer un prix (proposition infinitive car elle n'est pas introduite par une conjonction de subordination), les verbe à l'infinitif ayant une forme qui ne s'accorde à aucun complément, ni COD, ni COI, ni CA (qui est ici "se").
C'est la forme imposée de la proposition infinitive complément COD du verbe (ici "vu") de la proposition principale. Cette forme imposée pourrait être différente. Elle l'est dans d'autres langues. Qu'elle soit logiquement bien fondée est donc une question légitime les locuteurs d'autres langues n'étant pas plu bêtes que les émules de Vaugelas; mais elle impose, dès lors qu'elle est ainsi fixée, une logique qui s'ensuit (et non qui la précède) qui est celle que je pense avoir pu expliciter ci-dessus, et qui reste bien incomplète comparée à un vrai ouvrage de grammaire -il en existe...
Par exemple, qu'introduit "que"? Probablement un niveau supplémentaire de complexité dans mes laborieuses constructions, et certainement pas une simplification.
Au secours, Isamatelote, EXionnaire, et autres authentiques grammairiens!
Je peux aussi très bien me tromper, par omission (cf. ma question sur "que"), ou en déc*nnant complètement sur le plan de la logique grammaticale, pourquoi pas?
Salut bien à tous,
Bon printemps -qui approche en termes de dates, et qui est déjà là en termes de météo...
Orph.
visiteur (Colnem)
le 26/08/2015
Bonjour
"Je me suis vue attribuées des tâches de ... Ici ce sont les tâches qui me sont attribuées, ici c'est le complément d'objet qui fait l'action sur le Je"
... dites-vous.
Mais quelle action? Ce ne sont pas les tâches qui attribuent, c'est celui qui attribue. Être n'a jamais été un verbe d'action.
"Je me suis vue attribuées des tâches de ... Ici ce sont les tâches qui me sont attribuées, ici c'est le complément d'objet qui fait l'action sur le Je"
... dites-vous.
Mais quelle action? Ce ne sont pas les tâches qui attribuent, c'est celui qui attribue. Être n'a jamais été un verbe d'action.
visiteur (Ouzette)
le 14/02/2016
Autre exemple
Et quand il y a... 3 verbes! "Le locataire s'est vu proposé de souscrire à un forfait nettoyage à son départ". C'est mon choix. Cependant, dans les contrats, il est écrit: "Le locataire s'est vu proposer de souscrire à un forfait nettoyage à son départ". Une discussion s'impose.
Et quand il y a... 3 verbes! "Le locataire s'est vu proposé de souscrire à un forfait nettoyage à son départ". C'est mon choix. Cependant, dans les contrats, il est écrit: "Le locataire s'est vu proposer de souscrire à un forfait nettoyage à son départ". Une discussion s'impose.
visiteur (CC72)
le 24/03/2016
Comme précédemment
La construction "se voir+infinitif" est ici comme "se faire+infinitif".
"se voir+infinitif" permet une voix passive sur des verbes qui ne tolèrent pas "être+participe passé".
Ce n'est pas la construction "se voir" au sens de voir soi-même, forcément de façon indirecte ou simplement imaginée. Tout dépend alors du complément après "voir" s'il est en forme passive ou active.
Si on voit dans un miroir ou une boule de cristal ou simplement on imagine que l'on marche, on se voit marcher.
Si on voit dans un miroir ou une boule de cristal ou simplement on imagine que l'on est abandonné, on se voit abandonné.
Si on voit dans un miroir ou une boule de cristal ou simplement on imagine que l'on abandonne un jeu, on se voit abandonner le jeu.
La construction "se voir+infinitif" est ici comme "se faire+infinitif".
"se voir+infinitif" permet une voix passive sur des verbes qui ne tolèrent pas "être+participe passé".
Ce n'est pas la construction "se voir" au sens de voir soi-même, forcément de façon indirecte ou simplement imaginée. Tout dépend alors du complément après "voir" s'il est en forme passive ou active.
Si on voit dans un miroir ou une boule de cristal ou simplement on imagine que l'on marche, on se voit marcher.
Si on voit dans un miroir ou une boule de cristal ou simplement on imagine que l'on est abandonné, on se voit abandonné.
Si on voit dans un miroir ou une boule de cristal ou simplement on imagine que l'on abandonne un jeu, on se voit abandonner le jeu.
Posté par orpheu48
le 08/04/2016
Tout cela est finalement fort simple:
Y a-t-il un COD dont la présence entrainerait un accord du participe passé du verbe le concernant? Cela peut certes nécessiter un peu de réflexion, mais pas de quoi se faire une entorse au cerveau.
Pour filer le raisonnement de visiteur (CC72) plaçons-nous dans le cas d'un rêve que raconte une femme.
Comme dans le cas du miroir, elle pourra écrire "je me suis vue marcher dans une forêt". "Vue" au féminin: elle a vu qui? -elle-même. Mais si le rêve tourne mal, j'ai une petite indécision alors que j'étais jusqu'à présent assez sûr de moi: devra-t-elle écrire "je me suis vue attaquée par des loups" ou "je me suis vu attaquer par des loups"? Même si je remplace le verbe "attaquer" par le verbe "poursuivre", je ne me sens certain ni de la formulation "je me suis vue poursuivie par des loups" ni de la formulation "je me suis vu poursuivre pas des loups". Tout ce dont je suis à peu près sûr, c'est que dans le cas où c'est la proposition infinitive qui est utilisée, il ne faut pas accorder le participe passé "vu" car "me" est complément d'objet de "poursuivre" et pas du verbe "voir". Mais en disant cela, et bien que pensant raisonner juste, je ne sens pas que cela convienne: bien que je sois sûr de sa justesse le résultat du raisonnement logique ne me convient pas.
Ah les hommes ont bien de la chance de n'avoir pas à se poser ce problème lorsqu'ils parlent à la première personne du singulier. Mais heureusement ils n'en sont pas complètement dispensés en toutes circonstances: il suffit qu'ils soient plusieurs pour se retrouver avec la problème de l'accord, en termes alors de singulier/pluriel... 😊
PS. Et si la dame rêvait qu'elle poursuivait la bande de loups? Ce serait alors peut-être bien "Je me suis vue poursuivre une bande de loups"! Ah les rêves!
Y a-t-il un COD dont la présence entrainerait un accord du participe passé du verbe le concernant? Cela peut certes nécessiter un peu de réflexion, mais pas de quoi se faire une entorse au cerveau.
Pour filer le raisonnement de visiteur (CC72) plaçons-nous dans le cas d'un rêve que raconte une femme.
Comme dans le cas du miroir, elle pourra écrire "je me suis vue marcher dans une forêt". "Vue" au féminin: elle a vu qui? -elle-même. Mais si le rêve tourne mal, j'ai une petite indécision alors que j'étais jusqu'à présent assez sûr de moi: devra-t-elle écrire "je me suis vue attaquée par des loups" ou "je me suis vu attaquer par des loups"? Même si je remplace le verbe "attaquer" par le verbe "poursuivre", je ne me sens certain ni de la formulation "je me suis vue poursuivie par des loups" ni de la formulation "je me suis vu poursuivre pas des loups". Tout ce dont je suis à peu près sûr, c'est que dans le cas où c'est la proposition infinitive qui est utilisée, il ne faut pas accorder le participe passé "vu" car "me" est complément d'objet de "poursuivre" et pas du verbe "voir". Mais en disant cela, et bien que pensant raisonner juste, je ne sens pas que cela convienne: bien que je sois sûr de sa justesse le résultat du raisonnement logique ne me convient pas.
Ah les hommes ont bien de la chance de n'avoir pas à se poser ce problème lorsqu'ils parlent à la première personne du singulier. Mais heureusement ils n'en sont pas complètement dispensés en toutes circonstances: il suffit qu'ils soient plusieurs pour se retrouver avec la problème de l'accord, en termes alors de singulier/pluriel... 😊
PS. Et si la dame rêvait qu'elle poursuivait la bande de loups? Ce serait alors peut-être bien "Je me suis vue poursuivre une bande de loups"! Ah les rêves!
Posté par orpheu48
le 19/05/2017
Petit complément:
"Ils se sont vu confier une mission importante".
"A la suite de l'accident, ils se sont vu(s) confiés à une famille d'accueil".
Je ne suis pas sûr du pluriel de "vu(s)" dans la deuxième phrase.
😊
"Ils se sont vu confier une mission importante".
"A la suite de l'accident, ils se sont vu(s) confiés à une famille d'accueil".
Je ne suis pas sûr du pluriel de "vu(s)" dans la deuxième phrase.
😊
visiteur (dimilol)
le 27/06/2017
réponse à orpheu48 sur le pluriel de vu
Bonjour,
Pas d'accord dans ce cas car le verbe à considérer ici n'est pas "voir" mais "voir confier". Si le verbe était fait d'un seul mot il faudrait alors accorder.
Excellente discussion à ce sujet ici :
https://forum.wordreference.com/threads/je-suis-all%C3%A9-e-voir.1537464/?hl=fr
Ciao
Dimi
Bonjour,
Pas d'accord dans ce cas car le verbe à considérer ici n'est pas "voir" mais "voir confier". Si le verbe était fait d'un seul mot il faudrait alors accorder.
Excellente discussion à ce sujet ici :
https://forum.wordreference.com/threads/je-suis-all%C3%A9-e-voir.1537464/?hl=fr
Ciao
Dimi